Une brève incursion dans la session dédiée aux paramédicaux m’a permis de voir comment les projets foisonnent autour de l’ETP et des nouvelles technologies dans le domaine du diabète.
J’ai participé à une présentation fort intéressante d’une équipe de diététiciennes Toulousaines autour de la place du numérique et de l’usage qu’elles pouvaient en faire en pratique. L’idée générale repose sur un bon équilibre à trouver entre améliorer la littératie des patients et des soignants et conserver le savoir-faire. Je ne connaissais pas cette notion de littératie, que l’OCDE définie comme « l’aptitude à comprendre et à utiliser l’information écrite dans la vie courante, à la maison, au travail et dans la collectivité en vue d’atteindre des buts personnels et d’étendre ses connaissances et ses capacités. »
Dans le cadre du numérique une autre définition permet de clarifier cette notion: “une vaste capacité de participer à une société qui utilise la technologie des communications numériques dans les milieux de travail, au gouvernement, en éducation, dans les domaines culturels, dans les espaces civiques, dans les foyers et dans les loisirs” . Utiliser, comprendre et créer constituent les 3 compétences clés en littératie numérique.
A contrario, il ne faut pas perdre de vue le savoir-faire des individus et des équipes par l’usage trop systématique des applications numériques.
Cette équipe toulousaine s’appuie sur un certain nombre d’applications pour animer des ateliers individuels ou de groupes:
- Comptage des glucides et calcul de la dose d’insuline (Mon Glucocompteur – Sanofi)
- Equivalences glucidiques: varier les repas à quantités de glucides égales et même dose d’insuline (Gluci-chek – Roche)
- Evaluation des quantités d’aliments, trouver les repères pour mieux mémoriser
- Equivalent visuel: Mon Glucocompteur et Gluci-chek
- Expérimentation de ces applications en vie réelle dans le cadre de buffets ou bien lors de soirées entre patients
Enfin, elles utilisent un autre outil, “La fabrique à menus” issus du PNNS.
JS