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Le congrès de l’ESMO a ouvert ses portes ce vendredi 27 septembre 2019 et a choisi, dès le premier jour, de donner au patient sa juste place : celle d’un acteur de santé, indissociable du réseau de soin et dont l’engagement constitue un adjuvant essentiel au traitement.
A cette occasion, le Dr. Nathan I Cherny, spécialiste des soins palliatifs et de support, a rappelé les fondements du « Soin centré sur le patient » : celui d’inscrire la relation soignant/patient dans un partenariat qui puisse garantir aux patients atteints de cancer la maîtrise de leur santé et d’améliorer leur qualité de vie. Une approche moderne, qui envisage le soin comme « le traitement des personnes » et non plus « le traitement des pathologies ».
Comment fait-on concrètement ?
La réponse se résume en 5 mots: « Soin », « Compassion », « Conscience », « Curiosité », « Compétences ». Des soins, qui répondent aux besoins spécifiques du patient. Une démarche empathique, qui prend en compte la difficulté du combat contre le cancer. Une éthique irréprochable, qui place le soignant au service du patient et de sa famille et non l’inverse. Une curiosité vis à vis du vécu du patient, qui inscrit le partenariat dans un échange réciproque de savoir. Des compétences scientifiques solides, qui obéissent aux guidelines du comité d’experts en oncologie. Conscient des contraintes auxquelles serait soumise une telle politique d’accompagnement, le Dr.Nathan I Cherny, explique que le « Soin centré sur le patient ne tend pas à être parfait et ne pourra jamais l’être. L’objectif d’une telle approche est simplement de trouver le meilleur équilibre possible pour le patient ».
La démarche empathique est-elle réellement nécessaire aux soins ?
A cette question, le Pr. Georges Samoutis est formel : « L’industrialisation du système de santé qui focalise l’attention sur le budget, déshumanise le soin et engendre : perte de compassion, souffrance des patients, fragmentation du soin, burn out du personnel et coûts non maitrisés. Le soin par la compassion est, au contraire, plus sûr, plus efficace, satisfaisants pour les patients, économe en temps et argent, et donne un sens au travail des soignants ». Des nombreuses études randomisées mettent en lumière les bénéfices des programmes de « Soins centrés sur le patient » avec pour postulat que « nos pensées, nos émotions, nos intentions changent la biologie des patients » et que « le soin empathique, peut être plus puissant que les médicaments que nous utilisons» explique le Pr. Georges Samoutis. A titre, d’exemple, une étude spécifique en chirurgie ambulatoire met en évidence chez les sujets opérés ayant suivi un programme de « Soins centrés sur le patient » : une meilleure cicatrisation, de meilleurs résultats chirurgicaux, une réduction des douleurs et de l’anxiété ainsi qu’une plus grande activité journalière.
Si l’empathie est indispensable au soin, sommes-nous tous capables de répondre à cette exigence?
A cette question, le Pr. Georges Samoutis répond: « Oui. L’empathie n’est pas une qualité réservée à certains car l’empathie n’est pas qu’innée, elle s’apprend ». Pour cela, le Professeur explique la nécessité que cet apprentissage s’intègre dans la formation des soignants et ce dès l’initiation. Car, le « Le soin par la compassion » nous concerne tous.
Leïla Chaouachi
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