Une communication très intéressante qui confirme ce que bien d’autres travaux ont déjà présenté à savoir une dissonance entre le vécu du diabète par le patient lui-même et la représentation que s’en font les professionnels de santé (PDS).
Il s’agit d’une enquête téléphonique auprès de 300 diabétiques, 80 aidants et 421 PDS (aâ qsp infirmières, généralistes, pharmaciens et spécialistes) sur le vécu de la maladie (le bien-être global et la manière de vivre la maladie).Globalement les résultats montrent que les patients et les aidants sont plus optimistes que les PDS. Parmi les PDS, il existe des différences entre médecins généralistes et pharmaciens d’un côté, et les infirmières et spécialistes de l’autre qui sont bcp plus pessimistes quelque soit le critère. Ce qui est intéressant de noter, c’est qu’en matière de suivi, les diabétiques attendent plus d’information et de recadrage et paradoxalement moins d’éducation comme le pensent les PDS.
Ces résultats qui ne sont malheureusement pas l’apanage du diabète mettent surtout en exergue la nécessité d’une part, de donner plus temps d’écoute et d’autre part de créer de la cohérence dans la communication au sein de l’ensemble des acteurs intervenant dans le parcours de soins des patients. Ne pas oublier que pour les professions généralistes (Médecins, pharmaciens), la maladie chronique rentre dans un continuum relationnel que nous avons avec le patient, patient que nous connaissions, bien souvent, avant la déclaration de la maladie. De même, le pharmaciens restent le seul professionnel de santé dont la porte est ouverte sans RDV.
(CAD-8)
JS