Le lien entre soignants et survivants

A l’arrêt des traitements anticancéreux, le lien entre les soignants et les survivants devient ténu et les visites de suivi s’espacent voire s’arrêtent.

A fortiori, en Australie, les survivants du cancer se retrouvent très éloignés de leur centre de soins de référence.

Les troubles cognitifs chez les survivants

Ils sont très fréquents : 15 à 50% des patients guéris du cancer.

Ils sont dus notamment à la longue phase de digestion des stress physiques, psychiques, sociaux, familiaux voire spirituels occasionnés par la maladie, les traitements et les soins.

Chaque patient connaîtra des temps de détresse lors de son parcours de soins semé d’embûches.

Ils se traduisent par des épisodes :

  • Anxiété
  • Dépression
  • Baisse de la qualité de vie

L’étiologie est mal connue et les traitements actuels n’ont pas prouvé de réelle efficacité (modafinil Modiodal®, méthylphénidate Ritaline ® et Concerta ®).

Programme de réhabilitation cognitive « cognitive rehabilitation program » RCP

Afin de pallier ces difficultés, les australiens ont proposé aux survivants du cancer un programme sur internet leur permettant de travailler leurs capacités cognitives, basé sur le principe de la neuro-plasticité cérébrale.

 

Les efforts des patients sont récompensés :

travail résultats
vitesse de réflexion, capacité à traiter une informationmémoireapprentissage visuel

 

4x40mn de sessions/semaine

15 semaines

 

Baisse de stressBaisse de la fatigue

Baisse ou absence d’épisodes dépressifs

Augmentation des capacités cognitives

Amélioration de la qualité de vie

 

Un seul objectif : identifier les patients à risque.

Fv