Initialement largement utilisé dans le VIH pour adapter les posologies des trithérapies, les dosages biologiques commencent à poindre afin d’adapter les dosages des traitements anticancéreux pour un maximum d’efficacité et un minimum de risque de toxicité.

Un constat flagrant et malheureux : la sous-représentation des personnes âgées dans les études cliniques.

Deux facteurs de risque :

  1. L’âge
  2. Les comorbidités

La réduction de dose est faite dans

  1. 15% des cas en traitement adjuvant
  2. 25% des cas en situation palliative

Physiologiquement :

  • modification de l’absorption intestinale
  • Baisse du métabolisme hépatique
  • Modification de la composition du corps
  • Dysfonctionnement de l’excrétion rénale

Quelles décisions prendre face aux risques ?

Le même âge mais pas du tout les mêmes chances :

âge 70 ans 70 ans 70 ans
En forme Bonne vulnérable Fragile
comorbidité Absence contrôlée Présente
Exercice physique Régulier faible Non
syndrome gériatrique Aucun Indépendant Démence
chute aucune Oui Oui
Risque de toxicité <50% 50-70% >90%
Espérance de vie > 15 ans 10     ans < 10 ans

 

On va donc réduire la dose de médicament mais aussi séquencer les doses pour réduire la toxicité cumulative et améliorer la qualité de vie.

Les personnes âgées sous chimiothérapie ont :

  • 9 médicaments dont 6 prescrits et 3 non prescrits
  • 43% ont plus de 10 médicaments donc à risque élevé d’interactions

Une solution : la revue pharmaceutique des médicaments appelée conciliation des traitements médicamenteux.

fv