Nous l’avons vu dans le cancer du poumon avec les inhibiteurs de tyrosine kinase, la compréhension des mécanismes de résistance est devenu essentielle notamment par la multiplicité des options thérapeutiques.

C’est également le cas dans le traitement du cancer du sein des patientes présentant des récepteurs estrogéniques positifs (RE+). Les données cliniques montrent que le tamoxifène n’est efficace que chez les patientes RE+. Le dosage des récepteurs est nécessaire pour les quantifier car en dessous d’une certaine concentration les résultats de l’hormonothérapie baissent sensiblement.

A contrario, le rôle des récepteurs progestatifs est plus anecdotique puisqu’ils semblent n’avoir que peu d’impact sur la résistance au tamoxifène.

Il semble que la résistance au tamoxifène fasse appel à des mécanismes multiples :

  • Négativité des RE
  • Perte des RE
  • Mutations des RE
  • Activation d’autres voies de prolifération cellulaire
  • Immunité
  • Pharmacogénétique
  • Observance et arrêt de traitement

Dans ce contexte, la recherche de nouvelle molécule est importante pour contrecarrer ces phénomènes. Les inhibiteurs des récepteurs androgéniques pourraient constituer une solution ainsi que d’autres traitements agissant sur des voies de signalisation différentes.

JS