Nous le vivons tous à l’officine, car nombre de patients traités par chimiothérapie pour leur cancer présentent pendant et souvent longtemps après la fin des cures de traitement, des neuropathies périphériques. Cet effet secondaire typique de certaines classes de chimiothérapie (notamment des taxanes, des sels de platines) est à l’origine d’un inconfort permanent pour les patients dans leur vie quotidienne (douleur, perte de sensation, picotement, fourmillement…). Notamment, l’incapacité de pouvoir boutonner ses vêtements, lacer ses chaussures, mais également dans la difficulté de marcher, de réaliser des travaux manuels. Ainsi les médecins peinent à trouver une solution efficace. Cette étude américaine porte sur l’intérêt de la prise de venlafaxine 37,5mg (2/j) pour prévenir les troubles neuropathiques chez 50 patients traités par oxaliplatine dans le cadre d’un cancer colorectal. Les résultats décevants, ne sont pas en faveur de la poursuite d’étude sur la venlafaxine dans cette indication.

js