Pour moi, essayer de suivre le fil d’une session sur les mécanismes de résistance des thérapies ciblées et les solutions trouvées pour les contourner relève de la science fiction : cela revient à vouloir comprendre les dernières controverses entre la théorie de la relativité et la physique quantique.

En effet, les orateurs vont expliquer minutieusement les modifications cellulaires occasionnées sous la pression de la thérapie ciblée par exemple sur le récepteur HER2, surexprimé sur une partie des cancers du sein.

Les résistances peuvent être primaires ou acquises lors des traitements. Les mécanismes peuvent être génétiques (principalement) ou pas.

Au cours du traitement, des mutations génétiques vont apparaître permettant aux cellules cancéreuses de mettre en place des mécanismes de résistance : redondance de cette voie de signalisation, échappement ou contournement.

Les laboratoires vont donc étudier minutieusement ces mécanismes pour proposer des traitements qui vont bloquer ces résistances et ainsi proposer aux cliniciens des stratégies de 1ère, seconde ou xièmes lignes, via des 1ère, 2ndes ou xièmes générations et des combinaisons dans le cancer du sein, du poumon.

fv