Le rôle de l’HPV

La survie des patients augmente ; la présence ou non du virus du papillome humain (Human papillomavirus, HPV) dans les carcinomes épidermoïdes de l’œsophage (squamous cell carcinoma, SCC) impacte significativement l’efficacité des traitements.

L’HPV est détecté par amplification génique in vitro (réaction en chaîne par polymérase ou PCR).

Les nouvelles immunothérapies : anti PD1

Les nouvelles immunothérapies ont amenée des solutions pour traiter les cancers difficiles à soigner. Les anti PD1 en font partie.

Ce sont des anticorps monoclonaux (ex. nivolumab, pembrolizumab, lambrolizumab) qui se fixent sur le récepteur PD1 à la surface des lymphocytes.

Ils bloquent ainsi le système immunitaire qui ne reconnait plus la tumeur.

La PD1 (Programmed cell death 1) est une protéine de surface cellulaire exprimée notamment à la surface des lymphocytes T activés.

Les ligands de la protéine PD1 désignés PD-L1 et PD-L2 sont exprimés par les cellules tumorales.

Les anticorps monoclonaux sont produits par une seule cellule qui est la fusion d’une cellule cancéreuse et d’un lymphocyte B : ces Ac seront capables de reconnaître un seul épitope et cibler le récepteur spécifique recherché.

Ces anti PD1 présentent comme effets secondaires principaux :

  • Fatigue d’intensité moyenne
  • Rash cutané
  • Prurit
  • Diarrhées
  • Colite
  • Pneumopathie

Plus d’infos sur le site de l’ESMO (European society for medical oncology) qui est l’ASCO européen :

http://www.esmo.org/Oncology-News/Managing-the-Side-Effects-of-Novel-Cancer-Immunotherapeutics

FV