L’usage des antalgiques opioïdes relèvent d’une balance entre sous-dosage/surdosage/mésusage.

Les patients susceptibles d’être
1. sous-traités sont plutôt fragiles (liée à la faiblesse cognitive, aux difficultés sociales ou la personne âgée).
2. A risque de mésusage sont ceux qui ont des comorbidités mentales (dépression, anxiété, insomnies)
3. A risque fort de surdosage
a. des antécédents d’utilisations de substances psychoactives, illicites
b. hypogonadisme (fatigue, baisse de performance sexuelle, ostéoporose, altération de l’humeur)
Pour en savoir plus sur l’hypogonadisme :
http://www.chups.jussieu.fr/polys/endocrino/poly/POLY.Chp.16.html

Même si la question est très délicate à poser, l’adulte qui a subi des traumatismes, à la préadolescence ou à l’adolescence, liés à des violences sexuelles est à risque significatif d’addiction. La maltraitance est un vrai facteur de risque ; ouvrir délicatement la question permet de prévenir beaucoup de problèmes ultérieurs.

La zone grise :
La frontière entre les 2 états est fine et perméable
Clairement non addictif Zone grise addictif

Penser :
• aux fausses addictions
• aux déséquilibres psychiatriques
• dans le cas des US, les assurances limitent en comprimés et en coût la quantité d’antalgiques que le patient peut acheter !
fv