Vous avez compris (cf article précédent), le mode de vie influe significativement sur notre risque de déclencher un cancer et sur notre espérance de vie.

Les comportements constatés :

Seulement 15-20% des consomment au moins 5 fruits et légumes
Seulement 30-47% des patients font plus de 150 mn d’exercice physique par semaine

Régime alimentaire

Le mécanisme carcinogène des graisses saturées est bien connu : il implique une sécrétion des cytokines, un trouble du métabolisme de l’insuline et une insulino-résistance, une génération de facteurs de croissances.

Résultat : une prolifération cellulaire et une baisse de l’apoptose

 

Activité physique

Etonnamment, les patients déclarent qu’il est plus difficile pour eux d’augmenter leur activité physique que de réduire leur consommation de cigarettes !

 

Et les soignants : pourquoi n’en parlent-ils pas assez ?

  • Par manque de temps
  • Par manque de légitimité à parler de régime alimentaire, d’activité physique, de techniques complémentaires ou intégratives
  • Parce que les soignants sont centrés et légitimés par le sujet central : le médicament allopathique
  • Par manque de preuves d’efficacité
  • Par peur de passer pour un fou ou un charlatan

Et pourtant, un certain nombre de preuves sont disponibles même si encore beaucoup d’approches démontrent des bénéfices chez les patients individuellement mais pas à l’échelle des études.

Buvez du thé vert et un verre de vin rouge : voici le dernier conseil de l’orateur.

 

fv