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Sexualité : taboo sur un effet indésirable si fréquent

Si l’on pose deux questions aux professionnels de santé :

  • Etes-vous à l’aise pour parler de ses soucis de sexualité avec le patient ?
  • Vous considérez-vous compétent pour en parler et l’aider ?

Problème taboo ! Et pourtant si présent chez de nombreux patients.

La santé sexuelle de l’être humain fait partie intégrante de son équilibre, de son bien-être (physiquement, émotionnellement, mentalement, socialement).

La santé sexuelle préservée : un enjeu pour un bien-être préservé

 A égalité des genres devant cette détresse

Les hommes et les femmes peuvent aussi bien rencontrer ce problème (cancer prostate, des testicules ; cancer ovaire).

Temporalités diverses

Au départ de l’annonce de la maladie, ce dysfonctionnement peut être secondaire ou prioritaire (notamment en cas de désir d’enfant) ; au fur et à mesure de la chronicité, il peut devenir gênant pour l’équilibre au sein du couple et avoir un retentissement sur les proches. Y compris, bien entendu, en phase palliative.

En parler est une attente ; savoir en parler est un enjeu

Arriver à parler de ce sujet est une attente des patients.

Savoir laisser la porte pour en parler ; pas directement pour ne pas heurter les sensibilités mais avec empathie et sans jugement, quelles que soient la culture ou les sous-groupes de population (lesbienne, gay, bisexuel, transgenre ; i.e. LGBT).

Les sujets dont ils veulent parler

Tous les sujets de questionnement sont légitimes : le risque de ménopause précoce, le maintien de la fertilité, le contrôle de celle-ci ou les changements du corps.

Proposer des solutions

Identifier des professionnels de santé  ressources locaux qui peuvent accompagner judicieusement les patients sera très bien reçu.

Risque de suicide

Il est 4,4 fois plus élevé que dans la population générale.

Le risque le plus élevé va concerner l’homme de type caucasien, de plus de 50 ans, célibataire souffrant de cancer de la prostate, du poumon, colorectal ou vésical. Près de 8% des patients souffrant du cancer ont eu le désir de mourir avant que la maladie en soit responsable.

Stigmatisation et mythe

Une certitude : stigmatisation et mythe qui entourent ce sujet contribue à ne pas aborder ce sujet.

Syndrome de « démoralisation »

Bien entendu, la dépression (8-24% des pts) et la perte d’espoir sont des signaux de détection de risque suicidaire. Cela va de soi aussi avec la perte d’autonomie, la perte de contrôle (douleur, fatigue, handicap, la perte de sens, baisse cognitive avec risque de délire, isolement social avec difficultés financières et professionnelles) inclus dans un syndrome de « démoralisation ».

Cancer et VIH : sujet doublement taboo

Bien entendu, les patients porteurs du VIH peuvent avoir le cancer et en souffrir doublement du fait de la stigmatisation. Cette thématique reste largement sous-étudiée dans la littérature.

Ces patients sont systématiquement exclus des études cliniques, ils ont peur que leur secret délicatement gardé ne soit divulgué à leurs proches à l’occasion de cette pathologie souvent visible.

De plus, ils doivent s’assurer que le traitement anticancéreux ne va pas mettre en péril l’équilibre fragile des rétroviraux.

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